SYNOPSIS :
Dans les camps de la mort, les règles ne sont pas de mise. Victor "Young" Perez et son frère Benjamin en font l'amère découverte.
Victor, malgré toutes ses victoires sur le ring, a peu de chance de remporter le combat contre le poids-lourd qui lui fait face. Pourtant, porté par des souvenirs heureux, il saura résister à la force implacable de son adversaire.
Victor Young Perez, 136 combats, 91 victoires dont 27 par KO, Champion du monde des poids mouches, est sur le ring. En face de lui Kurtz, le soldat allemand, 20 centimètres et 20 kilos de plus que lui. Autour de lui les cheminées des fours crématoires recrachent les cendres de ses camarades d’infortune.
Et pourtant, encouragé par son frère Benjamin déporté lui aussi et par des milliers de regards muets, Victor, ce petit juif arabe, tiendra tête à ces monstres durant quinze rounds. Pendant l’enfer de ce combat, Victor verra défiler sa vie : Sa Jeunesse insouciante à Tunis avec Rachid, Maxo et Benjamin. Il y retrouvera l’amour avec la bellissime Mireille. Il revivra sa gloire et sa descente aux enfers, enfer bien agréable à côté de l’Indicible dans lequel les coups de Kurtz le ramèneront.
Jacques OUANICHE vient de produire L’esquive (2005) d’Abdel Kechiche, et recevant pas mal de propositions en tant que producteur, il tombe sur une histoire incroyable, avec des faits réels,sur la vie de Victor Young Perez, un boxeur juif tunisien qui fut champion du monde à 20 ans, une figure centrale de la boxe des années 30, avant d’être déporté comme des millions de ses semblables dans les camps de la mort. Séduit par cette biographie et un destin hors du commun, Jacques Ouaniche se met à travailler avec Yoni Darmon sur ce scénario qui va rester pendant huit années dans le tiroir, faute de trouver des financements à la mesure de son projet. Enfin, grâce à son implication dans la série à succès Maison close, ce réalisateur a finalement relancé ce projet en attirant à lui le champion de boxe Brahim Asloum.
Même si ce premier film fortement intéressant n’est pas perçu comme un "uppercut" à cause du style, du classicisme et de sa réalisation, il laisse tout de même au spectateur une bonne impression grâce à un scénario de qualité, des émotions fortes et une interprétation très satisfaisante.
Photos du reportage de presse :
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