Synopsis :
Paul a la trentaine, il vit dans un appartement parisien avec ses tantes, deux vieilles aristocrates qui l’ont élevé depuis ses deux ans et rêvent de le voir devenir pianiste virtuose. Sa vie se résume à une routine quotidienne, entre le grand piano du salon et le cours de danse de ses tantes où il travaille en tant qu’accompagnateur. Isolé du monde extérieur, Paul a vieilli sans jamais avoir vécu... Jusqu’au jour où il rencontre Madame Proust, sa voisine du quatrième étage. Cette femme excentrique possède la recette d’une tisane aux herbes capable, grâce à la musique, de faire ressurgir les souvenirs les plus profondément enfouis. Avec elle, Paul va découvrir son histoire et trouver la clé pour vivre enfin sa vie...
Passionné par le dessin, Sylvain Chomet décroche son baccalauréat en Arts Plastiques en 1982 et obtient le prestigieux diplôme de l'atelier BD d'Angoulême cinq ans plus tard. Il publie entre-temps sa première bande dessinée, Le secret des libellules, ainsi qu'une adaptation dessinée d'un roman de Victor Hugo : Bug-Jargal.
Tout en poursuivant ses activités en free-lance où il prête ses services pour quelques films publicitaires, il s'attaque en 1991 à la réalisation du court-métrage La Vieille Dame et les pigeons,
qu'il termine en 1996. Ce premier essai se révèle plus que concluant
puisque le jeune homme se voit nommé aux César et à l'Oscar du Meilleur
court métrage d'animation en 1998.
Son premier long métrage d'animation, Les Triplettes de Belleville,
est présenté hors-compétition à Cannes en 2003. En 2005, Sylvain Chomet
abandonne son crayon pour toucher, cette fois-ci, à la caméra en
tournant des prises de vue réelles dans le film collectif Paris je t'aime, où il s’attèle à la mise en scène où il dirige l’actrice "césarisée" Yolande Moreau.
Par la suite, Sylvain Chomet retourne à
son domaine de prédilection et travaille depuis son studio d'animation,
Django Films à Edimbourg, sur l'adaptation d'un script inachevé de Jacques Tati, L’Illusionniste.
Le film remporte un grand succès critique et gagne le César du Meilleur
film d’animation en 2011. Deux ans plus tard, le metteur en scène
s’éloigne une fois de plus de l’univers de l’animation pour réaliser son
premier long-métrage en prises de vues réelles, Attila Marcel. ( extrait biographique Allo ciné ).
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