Synopsis et détails
Diane est une belle femme. Une très belle femme. Brillante avocate, elle a de l’humour et une forte personnalité. Et comme elle vient de mettre un terme à un mariage qui ne la rendait pas heureuse, la voilà enfin libre de rencontrer l’homme de sa vie. Le hasard n’existant pas, Diane reçoit le coup de fil d’un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu’elle avait égaré. Très vite, quelque chose se passe lors de cette conversation téléphonique. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé... Diane est sous le charme. Un rendez-vous est rapidement fixé. Mais la rencontre ne se passe pas du tout comme prévu…
La dernière fois que Laurent Tirard s'est intéressé à un personnage de petite taille, il s'agissait d'un enfant ! En effet, c'est à lui qu'on doit Le Petit Nicolas (2010) et Les Vacances du Petit Nicolas (2014). Un autre personnage de petite taille lui avait également tapé dans l'oeil puisque c'est à lui que l'on doit Astérix et Obélix : " Au service de Sa Majesté " en 2012.
ANECDOTES :
Un homme à la hauteur est un remake du film argentin Corazón de León réalisé par Marcos Carnevale en 2014, et qui n'a pas connu de sortie française. À la place de Jean Dujardin, c'est l'acteur Guillermo Francella qui a interprété le rôle dans El Clan ou dans le thriller argentin oscarisé.
Depuis son virage de présentatrice à actrice, Virginie Efira a fait des comédies romantiques sa spécialité. Entre 2015 et 2016 seulement, on a pu la voir dans Caprice, Une famille à louer, Le Goût des merveilles et Et ta soeur. La carrière de l'actrice semble toutefois prendre un nouveau tournant vers le drame et le thriller: Avec Elle, Pris de court et Victoria en préparation.
Le tournage d' Un homme à la hauteur a été gardé secret et aucune image de Jean Dujardin en personne de petite taille, hormis celles du teaser, n'a encore été dévoilée.
Pour donner l'illusion d'un Jean Dujardin raccourci de plus de 40 cm, de nombreux effets spéciaux ont été nécessaires: numériquement en post-production pour le travail des proportions ou directement sur le plateau, de manière plus artisanale. " Çà allait de choses aussi simples que de mettre Jean à genoux (en le cadrant au niveau des épaules) ou de forcer les perspectives (en le mettant plus loin pour qu’il paraisse plus petit) à des méthodes plus compliquées comme cette scène dans le bureau où Jean, interrompu par Cédric, devait sauter du fauteuil. Pour ce plan, il a fallu surélever toute la pièce de 40 cm sauf la partie sur laquelle Jean atterrissait ", explique Laurent Tirard.
Laurent Tirard a été approché par la productrice Vanessa Van Zuylen pour réaliser Un homme à la hauteur. Certain qu'il déclinerait la proposition, le réalisateur a tout de même regardé l'original, " par politesse " : " Sauf que le lendemain matin, en le voyant, j’ai été cueilli par ce film. Il y avait là un vrai sujet, fort, audacieux, inattendu et j’ai tout de suite vu dans cette comédie un vrai potentiel émotionnel ", avoue-t-il.
Un homme de 1m40 était la doublure de Jean Dujardin pour toutes les scènes de dos. Il était tous les jours sur le plateau et a pu partager son expérience éclairée sur les situations de ce film.
La scène se déroulant à l'opéra de Liège a en réalité été tournée dans une ancienne gare transformée pour l'occasion. C'est après avoir vu la série documentaire Cathedrals of culture, produite par Wim Wenders et montrant notamment l'opéra d'Oslo, que Laurent Tirard a choisi de montrer l'architecte en action.
Laurent Tirard a fait un " caméo " dans son propre film en guise clin d' oeil à ses enfants ; une expérience qu'il ne souhaite en aucun cas réitérer : " Je n’ai pas aimé jouer et je ne pense pas que je le referai. Mais je me suis dit que ça ferait rire mes enfants et je ne me suis pas trompé ", confie-t-il.
Initialement prévu à l'automne 2014, le tournage a été repoussé au printemps 2015 pour permettre à Jean Dujardin de jouer ce rôle. Très intéressé par le film, il a en effet accepté de rejoindre le projet 24 heures après en avoir lu le scénario.
Conférence de presse : " Un homme à genoux "...
Dans un homme à la hauteur, qui sortira le mois prochain, il fait 1m34 et emballe Virginie Efira. Dans la vie, il fait 1m82 et emballe les foules depuis 15 ans. Jean Dujardin, charmeur incontournable du cinéma français, a obtenu un oscar, adore les performances et l’humour décomplexé.
Le
concept d’un homme à la hauteur, vous rétrécir de 50 cm , ressemble à une vanne
de soirée ; à quel moment vous vous êtes dit : « tiens, si je
jouais une personne de petite taille ? »
J’aime
bien les occasions uniques. En fait, le film est un remake d’un film argentin : Corazón de Léon. C’est le réalisateur Laurent Tirard qui m’a envoyé le
scénario, il était très structuré très en place. J’ai juste demandé à L.
comment il allait faire pour que je puisse jouer un personnage d’ 1m34. il m’a
dit qu’on utiliserait des fonds verts et que je jouerais à genoux.
Au
final, c’était aussi simple que ça ?
Non,
c’était assez complexe. Pour que mon regard et celui de Virginie se croisent,
il fallait qu’on joue comme si je faisais réellement 1m34. autrement dit,
pendant les scènes, elle parlait à mon nombril et moi je regardais en l’air… ça
nous obligeait à jouer à l’écoute, sans pouvoir se regarder… c’est terrible
parce qu’on est complètement démuni dans notre jeu qui est corseté par la
contrainte technique. Heureusement, il y a les plans serrés où on peut être les
yeux dans les yeux, ou les champ-contrechamps où on peut s’arranger et retrouver
le plaisir du jeu.
Le
personnage. C’est un mec assez idéal, qui a une belle maison, une situation
prospère… son seul problème, c’est qu’il mesure 1m34. pour débuter une relation
amoureuse c’et compliqué. J’avais pas à forcer le trait, je n’avais pas à être
plus fort que le concept. Ce n’est pas une grosse comédie, c’est une histoire
simple, juste une drôle d’histoire d’amour.
Ça
suggère aussi que si on est petit, pour être séduisant, il vaut mieux être un
riche architecte.
C’est
un point de vue très cynique… enfin, il ne l’achète pas, cette grande blonde,
il s’efforce de la séduire avec les atouts qu’il a.
Vous
ne vous être pas dit qu’une personne de petite taille serait mieux placée que
vous pour jouer une personne de petite taille ?
Non,
je crois que c’est plus amusant avec moi... (rires). Ce n’est pas un film de
revendication, mais il aborde le sujet du complexe et de la différence. J’ai
beaucoup parlé avec ma doublure qui a eu un arrêt de croissance comme mon
personnage. Il y a une curiosité de me voir dans ce rôle, ça apporte de la
visibilité à l’histoire. Et égoïstement, ce pari me plaisait.
Vous
êtes producteur sur le film ?
Non,
ça c’est des trucs de grand qu’il faut voir avec mon frangin. Je suis un
enfant.
Et ça
ne vous intéresse pas ?
Disons plutôt que je n’y comprends rien. En général on prend des parts de production
parce qu’on ne prend plus de gros salaires.
C’est
plutôt pour savoir si vous intervenez sur la direction artistique du film.
Est-ce que vous participez au choix de votre partenaire par exemple ?
Non,
j’essaye de ne pas rentrer dans les chaussures du metteur en scène mais on m’en
parle. Dans le cas de Virginie, je l’aime beaucoup et je savais qu’on
tournerait ensemble un jour. Disons que je fait part de mon instinct,
exactement comme dans la direction d’acteur. Aux Etats-Unis, on laisse beaucoup
de place aux comédiens. En France, les réalisateurs ont tendance à
psychologiser les personnages. Pas Laurent, lui, c’est plutôt un taiseux. Il
dit peu de choses, mais elles sont souvent justes. Il avait raison à chaque
fois, ce qui m’a encouragé à l’écouter. C’était souvent pour me rappeler d’en
faire moins : « Déshabille un
peu le jeu… Encore moins… Ne sois pas plus fort que la situation. » Et
il a raison : ce petit homme prend tellement de place à l’image. ..
Quelques
semaines après Un homme à la hauteur, sortira Brice de Nice 3. Pourquoi ce
retour à la comédie ? c’est une façon de dire quoi ?
N’y
crois jamais. N’enfile jamais le costard du premier de la classe, ne sois
jamais ni au-dessus, ni en-dessous, mais à côté. C’est l’adage : pour
savoir où tu vas, regarde d’où tu viens. Je me sens bien quand je déconne. J’ai
adoré faire Moebius ou La
French , mais ma nature profonde, c’est la déconne.
Après, il ne faut pas se brader pour une pauvre déconne. Ne pas calculer quoi.
Vous
avez dix sept films à plus d’un million d’entrées dont huit à plus de deux
millions… quand on a un aussi gros palmarès, on peut vraiment ne pas
calculer ?
Quand
j’aime un truc, j’ai l’impression de pouvoir tirer la machine à fond parce que
j’ai une vraie force d’entraînement. A contrario, quand je ne le sens pas au
bout de dix jours, je me dis : « Merde, ça transpire pas du tout, ça
travaille pas assez, on se pose pas les bonnes questions, on termine deux
heures avant, ça sent pas bon ». je crois vraiment à la sueur et à
l’implication, je tourne peu pour bien tourner, pour m’amuser fort. J’ai des
certitudes quant je m’amuse, c’est pour ça que mes choix sont déterminants,
parce que je les accompagne jusqu’au bout. Après c’est grisant le succès, c’est
très addictif. En revanche, si ça foire, c’est pas grave. C’est normal d’avoir
des petits passages à vide. J’ai l’âge… il va bien falloir prendre un coup dans
la gueule.
On a
le sentiment que l’onde de choc port oscar a été compliquée à gérer
Oui,
on ne reçoit plus de scénarios parce que les gens pensent qu’on est barré
ailleurs, mais qu’est ce qu’ils en savent ? je suis toujours à Paris,
faites moi lire ! ou alors on entend : « c’est fini pour lui, il pouvait
pas monter plus haut, maintenant c’est la chute ». ou alors :
« Mais comment voulez vous qu’il s’en remette ? » Eh
bien simplement parce que je ne suis pas un abruti. J’aurais pu rester là bas
et apprendre l’anglais comme un dingue, mais je ne l’ai pas senti comme ça. Je
suis amoureux de mon métier, mais en France. Pour moi, c’est une douleur de
parler anglais, je ne comprends pas que toute la planète ne parle pas français ... (rires).
Exactement !
d’ailleurs ici on dit : « il a quand même eu le César ! »
Mais la statue de Monsieur Propre, ils s’en foutent. Donc il n’y a que les
désagréments, l’image du mec qui a pris le melon. Et puis il y a eu un amalgame
de tout : Ma séparation avec Alexandra Lamy, la sortie des Infidèles,
au niveau du timing, c’était parfait pour passer pour un salaud…
Il y
a eu aussi Le Débarquement sur Canal + qui a été étrillé
Je
revenais des Etats Unis où j’avais fait le Saturday Night Live et je voulais
faire, toutes proportions gardées, la même chose en France, à la fois pour se
marrer et pour présenter une nouvelle génération d’acteurs. C’est un truc que
je n’avais pas besoin de faire pour ma promo. C’était juste généreux. On est
sorti de là, on était en joie, complètement portés par l’adrénaline du direct.
Alors sans doute qu’il fallait plus de temps et plus de maîtrise, c’était pas
tout le temps drôle, le deuxième était mieux d’ailleurs. C’était perfectible,
mais il n’y avait aucune arrogance. On n’est jamais arrivés en disant : on
est les quadras de service, on claque dans les doigts, on fait ce qu’on veux.
Qu’il y ait une critique artistique, je suis d’accord, mais qu’on ne se goure
pas sur nos intentions. J’ai jamais frimé. Ou alors je m’en suis pas rendu
compte. Peut être que le succès va plus vite que vous, que ça ouvre la porte à
vos envies et que vous vous comportez comme un gosse….
Un
acteur du muet, un surfeur avec 4 de QI, un agent secret " Belmondien "… La
performance, c’est un peu le fil rouge de votre film.
Pas
la performance pour la performance. Y'a des trucs que je ne sais pas faire, y'a
des trucs que je ne m’autorise pas à faire et y a des trucs que je ne veux pas
faire. C’est ça qui est super avec ce métier, c’est qu’on peut seulement savoir
si on est un bon acteur à 95 ans. Avant, on essaye des trucs. Par exemple, si
je joue un juge, je ne joue pas au juge. Si je joue un mineur, je ne fait pas
un mineur. L’idée c’est de jouer toujours autre chose, de jouer un homme libre.
C’est comme si je mettais les doigts dans la prise à chaque fois.
C’est
dangereux la comédie ?
Oui,
c’est dangereux. Dire : « je vais vous faire rire pendant
1h30 », faut avoir du cran, et on ne sait pas si ça va marcher, alors le
seul truc, c’et d’avoir une émotion et de s’amuser. Y a des jours où tu joues
mal, t’es pas en verve, tu retiens pas ton texte, c’est simplement que t’es pas
avec l’autre, t’es replié sur toi. Ces derniers temps, je ne prenais pas de
plaisir et c’était simplement que j’avais besoin de me marrer.
Vous
ne jouez jamais de mecs odieux ?
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